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Spectacle en création

" LE POINT DU JOUR "

Chapitre 2  [ roman théâtral ]

Metteur en scène : Jean-François Matignon

Avec David Arribe et Thomas Rousselot (distribution en cours)


Scénographie Jean-François Matignon

et Jean-Baptiste Manessier

 

Collaboration artistique pour les pantins et marionnettes

Grégoire Callies

Assistante pour la dramaturgie Valérie Paüs


Images Laurence Barbier


Lumière Michèle Milivojevic

 

Administration – Diffusion : 19.10 Prod

Production : Fraction
Coproduction Théâtre de Fontenay-sous-bois - Cie Le Pilier des anges (Recherche en cours )
Avec le soutien du Théâtre des Carmes - Avignon, Le Pot au noir - Rivoiranche et le Théâtre de la Colline- théâtre national

LE POINT DU JOUR est un roman théâtral intime, politique, littéraire, théâtral. Il est composé de fragments issus du théâtre, du roman, de la poésie, de scénarios, de chansons, d’articles, et de textes originaux. Chaque chapitre se joue dans un même espace, un lieu de travail, à la fois lieu de fabrication de théâtre avec ses outils techniques, plateau où se cristallisent et s’incarnent des actions rêvées, mais aussi lieu de réflexion avec l’indispensable table où se réunir, encombrée de documents divers. L’objet du POINT DU JOUR est de raconter au plateau l’histoire de nos vies, avec leurs chemins contournés et creux, pleins d’abrupts et de rêves, selon l’expression de Didier Georges Gabily. Il est construit avec des évènements vécus, mais aussi d’autres imaginaires nourris du tragique du monde. Dans ce Chapitre 2, on retrouve Léo entouré des femmes et des hommes qui travaillent avec lui. Les mêmes qui l’accompagnaient dans « FOREVER YOUNG » en 2011 et dans « LE POINT DU JOUR, Chapitre 1 »  en 2018.  Tous sont réunis pour un travail consacré aux bourreaux durant les guerres d’ex-Yougoslavie qui ont déchiré les Balkans dans les années 90. Les conséquences meurtrières de la parole nationaliste envisagée comme un virus qui ravage les âmes et les corps sont au centre du travail. Ils explorent plusieurs pistes :  la figure de l’Ogre et des bourreaux dans ses nombreuses déclinaisons ; le siège de Sarajevo et la résistance physique des assiégés livrés au bon vouloir des agresseurs ; le suicide d’Ana Mladic. Des vents mauvais soufflent à nouveau en Europe en ce début de 21ème siècle. Quel écho le théâtre peut-il renvoyer de cette maladie de l’âme, le nationalisme, qui infecte l’humanité depuis le début de son histoire ? Face à l’enchaînement meurtrier qui a mis les Balkans à feu et à sang , l’impuissance a malheureusement été la seule réaction des autres nations pendant trop longtemps.

Jean-François Matignon

À télécharger

> Résidences de travail

- Du 3 au 21 aout 2020 [Le Pot-au-Noir - Saint-Paul-lès-Monestier]

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